Aucune entreprise pétrolière ne peut falsifier les résultats de sa production qui se refléteront sur ses comptes de stockage, au dépend des autres entreprises, a averti mardi le ministère de l’Energie, des Mines et de la Transition Energétique.

Le département ministériel a rappelé sur sa page facebook officielle que les sociétés pétrolières n’ont pas de relations directes avec les acheteurs ni avec les points de vente ou de chargement, mais elles livrent obligatoirement leurs produits aux dépôts de l’Etat à Skhira.

La même source a indiqué que l’exportation du pétrole est soumise à de multiples opérations de contrôle effectuée par la douane tunisienne qui surveille les quantités exportées.

Ces entreprises disposent de leurs propres compteurs qui donnent la valeur estimative de la marchandise.

D’après le ministère, les opérations de transport se fait à travers des pipelines d’une entreprise publique ” TRAPSA “, ou par le biais des camions citernes.

Pour quantifier le volume du pétrole brut, l’Etat dispose de ses propres compteurs pour, soumis au calibrage et au contrôle périodique de l’Institut National de la Normalisation et de la Propriété Industrielle.

Concernant les champs pétroliers offshores, bien qu’ils exportent directement leurs plateformes, ils sont soumis également au contrôle des compteurs fiscaux. Les navires ne peuvent en aucun cas se rapprocher de la plateforme, sans une autorisation de la douane qui contrôle les quantités chargées, lesquelles (quantités) sont à leur tour, comparées avec les produits déclarés.

Le ministère souligne encore qu’il existe une autre garantie au niveau de la consommation locale, puisque la STEG et la Société de Transport d’Hydrocarbures par pipelines et la Société Tunisienne des Industries de Raffinage sont dotées des compteurs et des comptes comparés avec les quantités de production et de livraison.