Après avoir joué au “bandit” ou au “cow boy” face à la pandémie du Covid-19, Boris Johnson a été oblié de ramener les sujets de Sa Majestée à la dure réalité: le confinement est le seul moyen, pour le moment, de lutter contre la propagation de cette épidémie.
A noter au passage que Johnson a été testé positif au coronavirus au cours de la semaine dernière.

En tout cas, Jenny Harries, cheffe adjointe de l’autorité sanitaire britannique, estime “dangereux de lever subitement confinement auquel la population est actuellement soumise pour trois semaines”; confinement qui pourrait être prolongé durant six mois ou plus.
En fait, Harries a peur d’une éventuelle “résurgence de la pandémie”, en cas d’une levée rapide de l’isolement de la population durant trois semaines.
Et la responsable de tenter de rassurer un peu les Britanniques: “… cela ne veut pas dire que nous resterions en confinement total pour six mois. Nous pourrons, espérons-le, progressivement adapter certaines mesures de distanciation sociale et progressivement retourner à la normale”.
A l’instar des pays qui ont adopté le confinement comme mode de lutte contre la propagation du Covid-19, le gouvernement britannique assure que désormais “seuls les commerces de biens essentiels sont ouverts, et les gens ne sont autorisés à sortir que pour faire leurs courses, se faire soigner ou faire de l’exercice une fois par jour”.
Malheureusement, Harries se montre moins rassurante lorsqu’elle annonce que “le nombre de décès va continuer à croître pour une semaine voire deux avant que ces mesures ne commencent à faire effet”.
Pour sa part, le ministre Michael Gove, lors d’une interview sur la BBC, a souligné ne pas faire de prédiction précise sur la durée du confinement, mais “… je pense que tout le monde doit se préparer à une longue période durant laquelle ces mesures resteront en place”. Et d’inviter les Britanniques au respect “… durant les semaines à venir les directives strictes qui ont été établies en matière de distanciation sociale”.
Peut-être qu’on n’arrivera à cette durée, étant donné que les laboratoires et les centres de recherche du monde entier tournent à plein régime pour trouver le plus vite possible un vaccin contre le coronavirus.


