La Tunisie a participé, les 11 et 12 février 2020, à la Conférence internationale sur “le sans-abrisme et la famille” organisée par l’Organisation mondiale de la famille (OMF) dans le cadre des travaux de la 58ème session de la Commission du développement social qui se déroulent du 10 au 19 courant à New York (Etats-Unis). C’est ce qu’a déclaré, vendredi 14 février, le ministère de la Femme, de la Famille, de l’Enfance et des Seniors.

Cette conférence a été consacré à l’examen des moyens de lutte contre l’exclusion sociale ainsi que des instruments disponibles de nature à renforcer les mécanismes de protection sociale et de faire face à la violence domestique et ses répercussions sur les femmes et les enfants en particulier et sur la famille et la société en général.

Le conférence a également porté, dans le cadre du programme de développement durable 2030, sur les moyens de traiter la situation des catégories précaires et les moyens de les réintégrer dans la société, d’autant plus que l’année 2020 marque le 75e anniversaire de la création des Nations Unies et le 25ème anniversaire de la “Déclaration de Copenhague” sur le développement social au cours de laquelle les pays signataires se sont engagés à lutter contre la pauvreté et à fournir les meilleures opportunités de travail pour les femmes et les personnes porteuses de handicap.

La Tunisie était représentée à cette conférence par la ministre de la Femme et de la Famille, Naziha Laabidi, qui a souligné à cette occasion “l’importance de l’institution familiale en tant que premier noyau de la société et principale responsable d’inculquer aux individus, les valeurs de l’égalité”, réitérant à cet égard l’engagement de la Tunisie au respect de tous les traités et conventions internationaux dans le domaine.

Elle a également passé en revue les principaux fondements de l’expérience tunisienne dans le domaine de la promotion des conditions de la famille et de la protection de ses membres contre toutes les formes de menace, ainsi que les différents efforts nationaux déployés en la matière, tant au niveau du développement du système législatif, à travers la révision du Code du statut personnel (CSP), qu’à celui de la mise en œuvre de programmes et plans dont l’élaboration d’une stratégie nationale qui repose sur une approche participative et qui vise à résoudre les problèmes liés à l’institution familiale.