Le non renouvellement de la convention sectorielle, qui a expiré le 31 janvier 2020, entre la Caisse nationale d’assurance maladie (CNAM) et le Syndicat des pharmaciens d’officine de Tunisie (SPOT) est le résultat de la politique d’atermoiement adoptée par le gouvernement actuel et son refus d’activer les accords signés en janvier et février 2019. C’est ce qu’a déclaré, vendredi 14 février, le vice-président de ce syndicat, Naoufel Amira.

Selon lui, la revendication principale du syndicat consiste actuellement à activer les différents points des accords conclus liés principalement à la déduction des charges sociales et fiscales et des amendes de retard.

Les accords stipulent notamment l’augmentation de la marge de bénéfice qui n’a pas changée depuis 1996 et le prolongement des délais de paiement de la pharmacie centrale.

Pour Amira, la présidence du gouvernement porte l’entière responsabilité de l’échec des négociations et du non renouvellement de la convention, estimant que le chef du gouvernement, Youssef Chahed, continue à ignorer les accords conclus malgré le délai de 24h qu’il a fixé, le 7 février dernier, pour l’application des accords.

Il a affirmé que le syndicat est prêt à relancer les négociations pour la conclusion d’un accord complémentaire pour le renouvellement de la convention avec la CNAM si les anciens engagements ont été respectés et appliqués.

La Caisse nationale d’assurance maladie (CNAM) et le Syndicat des pharmaciens d’officine de Tunisie (Spot) avaient convenu, le 31 janvier 2020, “de définir des mesures pratiques pour assurer la continuité du traitement pour les affiliés de la CNAM, chaque partie devant en informer ses adhérents”, selon un communiqué de la CNAM.