Une campagne nationale de soutien a débuté, jeudi 9 janvier 2020, pour appuyer la candidature de l’île de Djerba (sud tunisien), en vue de son inscription au patrimoine mondial de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO).

Cette campagne, qui se poursuivra durant toute l’année 2020, est une initiative de l’Association pour la sauvegarde de l’Ile de Djerba (ASSIDJE) qui bénéficie du soutien du ministère du Tourisme et de l’Artisanat et l’Office national du tourisme tunisien (ONTT).

Afin de renforcer les chances d’inscription de l’île de Djerba sur le patrimoine mondial de l’Humanité, un mini documentaire sur les spécificités historiques de l’île de Djerba est visible sur le site (djerba-island.com). Les visiteurs ont la possibilité de signer le livre d’or disponible sur le site.

La candidature de l’île en vue de son inscription sur la liste du patrimoine mondial de l’humanité a passé par plusieurs étapes. Le 17 février 2012, a été soumis le dossier de l’inscription de Djerba sur la liste indicative de l’Unesco.

En vue de hâter l’inscription du patrimoine de l’île de Djerba sur le patrimoine mondial de l’UNESCO, les actions de mobilisation se poursuivent en coordination entre les institutions officielles en charge du patrimoine dont l’Institut national du Patrimoine (INP) et l’Agence de mise en valeur du patrimoine et de promotion culturelle (Amvppc), en plus des autorités régionales et de la société civile.

L’implication et la participation active de la société civile demeure l’une des exigences primordiales de l’Unesco pour figurer sur sa liste de patrimoine de l’humanité.

Le dossier de la Tunisie publié sur le site de l’Unesco, offre des données autour de l’île et ses composantes. ” Sur une superficie de 514 km2, Djerba peut être considérée comme le carrefour de la Méditerranée antique et médiévale”.

La même source présente une île qui “conserve encore, en de nombreux endroits, un cadre naturel qui semble n’avoir pas connu de changements depuis les temps immémoriaux. Les travaux de restauration menés sur les vestiges archéologiques et les monuments historiques n’ont pas changé ou déformé leurs structures architecturales ou leurs matériaux”.