Les revendications d’un développement régional, ont dominé le débat sur le projet de budget 2020, lors de la plénière tenue dimanche à l’ARP, à cette fin, en l’absence du Chef du Gouvernement de gestion des affaires courantes, Youssef Chahed et la poursuite du sit-in du parti destourien libre (PDL).

Plusieurs députés ont évoqué les questions relatives à la lutte contre l’évasion fiscale et la promulgation d’une loi de lutte contre la corruption.

Le député Kamel El Habib Fraj (groupe démocratique) a appelé à la construction d’un hôpital universitaire à Gabès, alors que la députée Emna Ben Hmid (groupe du mouvement Ennahdha) a évoqué le dossier de l’appui, à la Société tunisienne de sidérurgie ” EL FOULADH ”

Pour sa part, le député Belgacem Ben Hassen (groupe du mouvement Ennahdha) a mis l’accent sur la nécessité de soutenir le conseil régional de Kébili et le député Mohamed Ammar (groupe démocratique) a appelé à prendre des mesures en faveur des Tunisiens résidents à l’étranger.

Les députés critiquent la loi des finances 2020

Des députés ont accusé le ministre des Finances, Ridha Chalghoum avoir préparé un budget “faible” et “vide”, qui va accoître la pression fiscale et l’évasion fiscale.

La députée Hlima Hammami (groupe de la coalition de la dignité: El Karama ), a considéré que le ministre des Finances a augmenté la fiscalité directe qui vise les catégories pauvres et que la TVA a eu un impact sur plusieurs secteurs, tels que le logement et la santé.

De son côté, Sahbi Atig (groupe du mouvement Ennahdha) a appelé à l’élargissement de la base fiscale et l’abaissement de ses taux.

Hayet El Amri (groupe du mouvement Ennahdha) a appelé à réviser les dépenses de gestion et à augmenter les dépenses de développement.

Le député Mohamed Ammar (groupe démocratique) a affirmé que la loi des finances 2020, consacre une dépendance vis-à-vis des bailleurs de fonds et ne prévoit pas d’incitations à l’investissement.

Dans son intervention, le député Imed Ouled Jibril (groupe “cœur de la Tunisie”: Qalb Tounes) a critiqué l’absence du Chef du gouvernement de la discussion du budget 2020.

Pour sa part, le député Ezzedine Ferjani (groupe de la coalition de la dignité), a affirmé la nécessité d’en finir avec les prélèvements obligatoires des salaires au titre des contributions sociales.

Le député Omar Barkouki (groupe parlementaire l’avenir) a considéré que la loi des finances 2020 poursuit une politique d’échec et ne répond pas aux revendications populaires.