Un accord de partenariat s’étalant sur cinq ans a été signé lundi 25 novembre 2019 à Tunis, entre le patronat tunisien (Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat) et son homologue norvégien (Confédération des entreprises norvégiennes) visant à renforcer les relations socio-économiques entre les deux pays.

Ledit accord de partenariat, signé dans le cadre de la rencontre d’affaires tuniso-norvégienne, revêt une importance particulière dans le développement des investissements norvégiennes en Tunisie au cours de la prochaine période, a estimé le président de l’UTICA, Samir Majoul.

Il a, à cette occasion, appelé à conclure d’autres accords de ce type afin de favoriser l’échange d’expériences d’autant que le Norvège possède un savoir faire important notamment dans les secteurs des énergies renouvelables, de la privatisation et de développement des entreprises publiques, de la pisciculture et dans l’industrie du bois.

Selon Majoul, la Norvège accorde beaucoup d’intérêt aux compétences tunisiennes, jugeant indispensable de savoir tirer profit de ces accords afin de favoriser l’intégration des diplômés tunisiens dans les pays européens et de mobiliser les financements nécessaires pour leurs projets sans se contenter de leur offrir des postes d’emploi seulement.

D’après le directeur général de l’Agence de promotion de l’investissement extérieur (FIPA Tunisie), Abdelbasset Ghanmi, les investissements norvégiens directs en Tunisie restent faibles ne dépassant pas les 22 millions de dinars (hors secteur de l’énergie).

A l’heure actuelle, a-t-il dit, 7 entreprises norvégiennes exercent en Tunisie notamment, dans les secteurs de l’industrie et des services, ajoutant qu’elles emploient 200 salariés. Ces investissements sont répartis sur les différentes régions du pays (Tunis, Zaghouan, Béja, Gafsa, Tozeur et Médenine…).

La Tunisie est “une destination compétitive” de part son positionnement géographique et son capital humain, a-t-il dit, soulignant que le coût du recrutement des ingénieurs tunisiens constitue le 1/5 du coût de recrutement de leurs homologues issus de l’Europe du sud

De son côté, la directrice des affaires politiques de la Confédération des entreprises norvégiennes, Mari Sundli Tveit, a fait savoir que les chefs des entreprises norvégiennes sont attitrés par les opportunités investissements en Tunisie surtout dans les secteurs de l’énergie, de l’agriculture et de la pisciculture.

Et d’ajouter que son pays œuvre à développer le programme d’appui à la femme au cours prochain quinquennat, précisant que ce programme permettra de renforcer la présence de la femme tunisienne dans les postes de responsabilité et de direction.

Des prix, sont décernés lundi après-midi aux bénéficiaires de ce programme dont la phase pilote a démarré l’année dernière avec la participation de 20 femmes, selon cette responsable.