Le projet de gestion durable des Ecosystèmes Oasiens en Tunisie (GDEO) sera proposé au financement, lors de la prochaine conférence des parties “COP 25” qui se tiendra du 2 au 13 décembre prochain à Madrid, a indiqué mardi la secrétaire d’Etat des Affaires Locales et de l’Environenement, Basma Jbali.

Ce projet,qui a déja été lancé dans 6 oasis pilotes, sera généralisé aux différentes palmerais tunisiennes, a-t-elle ajouté, lors d’un atelier de clôture de ce projet , tenu, à Tunis.

Selon la responsable, ce projet a permis de créer 184 petites entreprises dans différents secteurs et de générer plus de 1400 postes d’emploi au profit des femmes et des jeunes dans les six oasis.

A cet égard, la Banque mondiale compte mobiliser 50 millions de dollars afin de généraliser ce projet dans 126 oasis traditionnels en Tunisie, a précisé le directeur du bureau de la Banque en Tunisie, Antonius Verheijen soulignant que ce projet a déja porté ses fruits dans certaines régions, permettant notamment, de moderniser le système de production.

Le projet, qui a été lancé en août 2014, sur une période de 5 ans, est financé par un don du Fonds Mondiale pour l’Environnement (FEM) à hauteur de 5,7 millions de dollars, à travers la Banque Mondiale. Il a été mis en oeuvre par la Direction Générale de l’Environnement et de la Qualité de la Vie, a rappelé pour sa part Mohamed Zmerli, chef de projet,.

Et d’ajouter que 119 microprojets dans différents secteurs comme la biodiversité et la gestion durable de l’eau ont été réalisés dans le cadre du projet GDEO, avec un coût global dépassant 9,2 millions de dinars.

D’après lui, ce projet a été bénéfique pour le secteur touristique dans la mesure où il a permis de développer le tourisme écologique et de générer des projets au profits des jeunes sans emplois.

Cependant, malgré son succès, le projet n’a pas pu résoudre certaines problématiques liés notamment, à la prolifération des sangliers dans les oasis, a indiqué à l’Agence TAP, le président du groupement du développement à l’oasis de Chbika, Mohamed Ben Younes.

Les participants à cet atelier ont pointé de doigts d’autres problématiques dont la diminution des ressources hydriques, la dégradation de la qualité des eaux d’irrigation, l’accroissement de la pression sur les ressources naturelles et les attaques des rongeurs et des parasites.