Trois nouvelles candidatures à l’élection présidentielle anticipée ont été déposées, lundi 5 août, à l’Instance supérieure indépendante pour les élections (ISIE), portant ainsi à 21 le nombre de candidats déclarés.

Il s’agit de Ridha Elabed, Abdelhmid Ammar et Rached Achour, mais dont les dossiers manquent les parrainages nécessaires.

Ridha Elabed: “Je n’ai pas de programme, mais un message à la classe politique”

Ridha Elabed (62 ans), retraité du ministère de l’Enseignement supérieur, a indiqué dans une déclaration aux médias, qu’il voulait, à travers sa candidature, faire parvenir un message à la classe politique qui a échoué à incarner les principes de la deuxième République.

Il dénonce une “administration bureaucratique” qu’il juge lente dans la concrétisation des projets.

Par ailleurs, il estime “inacceptables” les conditions imposées par l’ISIE concernant les parrainage et le dépôt d’une caution financière de 10 000 dinars.

Abdelhmid Ammar: “Si je suis élu, 3/4 de mon salaire iront aux chômeurs”

Abdelhmid Ammar (65 ans) est artiste. Il a affirmé avoir déposé sa candidature en réponse à la volonté de ses fans, soulignant qu’il fera don des trois quarts de sa rémunération au profit des chômeurs, une fois élu.

Ammar s’est engagé à collecter les parrainages nécessaires et le montant exigé après l’obtention d’une subvention du ministère de la Culture.

Rached Achour: “Mon programme électoral repose sur le tourisme et la création d’opportunités d’emploi”

Rached Achour, un quadragénaire, originaire de Monastir et travaillant dans une agence de voyages, estime que son programme électoral est unique: il repose sur le tourisme et la création d’opportunités d’emploi.

Rappelons que la loi stipule que le candidat à la présidentielle doit obtenir le parrainage soit de 10 députés, soit de 40 présidents de municipalités ou de 10 000 citoyens en plus d’une caution de dix mille (10 000) dinars.