Le ministre auprès du chef du gouvernement chargé des Grandes réformes, Taoufik Rajhi, a annoncé, vendredi 12 juillet, que le gouvernement a décidé de prendre en charge 40% des dettes des familles démunies auprès de la Société tunisienne de l’électricité et du gaz (STEG).

En marge d’une conférence organisée par l’Institut tunisien des études stratégiques (ITES), Rajhi a souligné qu’il faut dissocier les réformes des tiraillements politiques, et que la concrétisation de ces réformes exige l’entente et l’engagement des différentes parties, à savoir le gouvernement, l’Assemblée des représentants du peuple, les organisations nationales et les parties politiques.

“Le rythme des réformes impose, parfois, la mise en place de mesures douloureuses et impopulaires, dans l’objectif de développer l’économie du pays”, a-t-il ajouté.

Rajhi a révélé que les crédits de la Caisse de compensation se situent autour de 5 milliards de dinars et que les besoins de la Tunisie, en termes d’infrastructure, sont estimés à 10 milliards de dinars.