Une convention de coopération a été signée, lundi 24 juin 2019, par le ministère des Affaires locales et de l’Environnement et l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN).

Cette convention concerne les activités ayant trait à la biodiversité et les changements climatiques, et stipule la réalisation de projets dans les domaines de lutte contre la désertification et la lutte contre les changements climatiques, a expliqué le directeur général de l’environnement et de la qualité de la vie au ministère des Affaires locales, Hédi Chebili.

La convention a été signée en marge du Forum régional de conservation en Afrique du Nord, dont les travaux ont démarré, lundi 24 courant, à Monastir, avec la participation de près de 90 représentants d’associations environnementales adhérentes à l’UICN de l’Algérie, du Maroc, de la Libye, de l’Egypte et de Tunisie.

Cette manifestation, qui se prolongera jusqu’au 26 courant a également accueilli des activistes dans le domaine environnemental, de la Jordanie, du Liban, des Emirats Arabes Unis, de l’Angleterre, de la France et de l’Espagne.

Le ministre des Affaires locales et de l’Environnement, Mokhtar Hammami, a appelé, dans son allocution, lue en son nom par Chebili, à l’impératif d’examiner les possibilités de créer une commission régionale pour les membres de l’UICN et à conjuguer les efforts de tous les intervenants pour relever les enjeux futurs, notamment dans le domaine de l’économie verte ainsi que faire face à des problématiques communes, tel que le charançon rouge.

De son côté, le directeur du bureau régional de l’UICN, Antonio Troya, a fait savoir que ce forum se présente aussi comme une opportunité pour la société civile pour faire entendre sa voix et échanger les expertises, les données et expériences.

” Cette rencontre, à l’instar du reste des forums régionaux, permettra de définir l’agenda du Congrès mondial de la nature de l’UICN, qui aura lieu à Marseille en 2020 “, a-t-il indiqué. Cet agenda, qui couvrira une période de quatre ans (2021-2024), portera entre autres sur l’adhésion des pays membres aux listes vertes de l’UICN.

” Nous œuvrons à ce que la Tunisie figure sur ces listes, ce qui est en mesure de faire valoir et de promouvoir les aires protégées tunisiennes à l’échelle mondiale “, a affirmé le président de l’association Notre Grand Bleu, Ahmed Souki, ajoutant que l’adhésion à ces listes facilitera l’accès au soutien financier pour la protection environnementale.