L’accélération des dédommagements des agriculteurs ayant subi des dégâts lors des derniers incendies qui ont détruit 530 hectares de superficies céréalières, soit plus de 15 mille quintaux de céréales et la pénalisation de toute personne impliquée dans leur déclenchement ainsi que l’ouverture d’une enquête à ce sujet ont figuré parmi les principales recommandations issues de la réunion du bureau exécutif de l’UTAP, tenue le 13 courant.

Les participants à la réunion ont également demandé d’activer le règlement de la situation des collecteurs privés en grève et de procéder à la collecte de la récolte qui, selon les estimations, serait un record. Il s’agit, par ailleurs, d’inciter les centres de collecte à adopter les instruments de pesage électroniques et d’indiquer le poids dans un souci de transparence.

Ils dénoncent les choix du ministère du commerce, contredisant ceux nationaux et les directives du gouvernement, de détruire les filières de production en procédant à des importations anarchiques pour répondre aux diktats des lobbies de corruption, d’interdire l’exportation, du manque de fermeté en rapport avec la contrebande et de prises de mesures pour la restructuration des circuits de distribution.

L’écoulement de produits agricoles importés, telles que les pommes de terre, pendant les saisons de pointe de la production causant ainsi une baisse des prix et par conséquent la destruction de grandes quantités de légumes et fruits d’été générant des pertes aux agriculteurs, a également été pointé du doigt.

Un appel a été lancé pour l’approfondissement de la concertation au sujet des propositions de l’UTAP concernant les projets de partenariat avec le gouvernement dans les secteurs de la céréaliculture, l’aviculture, la pêche et la vulgarisation agricole dans le cadre de la commission commune 5+5.

L’UTAP refuse l’actuelle formulation du projet du code des eaux, requiert de la revoir et de tenir compte des recommandations de l’organisation agricole à ce propos.