Deux jeunes, un Tunisien, Fayçal Boulkout, et un Français, Edouward Jean, ont lancé le “CAPTE” (Collectif d’acteurs pour la plantation et la transition environnementale) qui comporte une entreprise Solidaire d’Utilité Sociale et deux associations de développement international, en Tunisie et en Colombie.

CAPTE propose de co-financer des projets de compensation carbone volontaire via les agroforesteries et la reforestation. Ces projets de plantation d’arbres sont installés par le collectif, en symbiose avec les agriculteurs partenaires et plusieurs acteurs de la société civile, en France, en Tunisie et en Colombie. Les projets sont suivis sur une durée allant de 15 à 30 ans, selon les standards.

L’objectif de CAPTE est de lutter contre les changements climatiques et de développer la relation entre les agriculteurs à travers la mise en place de l’agroforesterie qui constitue une solution très efficace pour répondre aux enjeux de notre siècle notamment en terme de sécurité alimentaire et de régénération des écosystèmes pour les générations futures.

En Tunisie, la CAPTE a participé à la dépollution intégrée de la Lagune de Bizerte par l’installation de vergers de caroubiers et de figues de barbarie dans un système de semis direct, et d’arboriculture biologique. Boisements d’oueds et haies mixtes pour contribuer à limiter l’impact de l’érosion hydrique et éolienne.

Il s’agit, également, de la réalisation de corridors environnementaux autour de l’oued Tine, et ce, à la frontière entre les zones humides et les lisières forestières et le soutien à l’agriculture vivrière par l’installation de vergers familiaux composés d’essences natives et couverture des sols par des méteils.

Un 3ème projet concerne la réalisation de projets pour assurer la lutte contre l’érosion par l’arborisation au gouvernorat de la Manouba.

A l’oasis de Kébili(gouvernorat de Kébili) , l’association a conclu des partenariats avec des agriculteurs oasiens cultivant en agriculture biodynamie, (forme de l’agriculture biologique) en vue de renforcer l’arborisation des plantes pour contribuer à améliorer la biodiversité et l’efficacité de l’irrigation.

De même, au niveau des ruines de Dougga au gouvernorat de Béja (nord-ouest du pays), le Collectif réalise des projets pour soutenir l’installation de vergers mixtes (caroubiers, amandiers, oliviers), de haies fourragères et implémentation d’une mini pépinière.