Le ministère de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche appelle les agriculteurs à intensifier le contrôle des céréalicultures et à procéder, immédiatement, aux traitements nécessaires, dès l’apparition des premiers symptômes de la rouille. Il s’agit d’une maladie épidémique qui évolue et se propage rapidement sous les températures modérées et à l’effet du vent, prévient le département de l’Agriculture, mardi 12 mars, dans un communiqué.

Des visites de terrain effectuées par les services spécialisées de la direction générale de la santé végétale et du contrôle des intrants agricoles ont révélé la persistance et l’évolution de la maladie de la rouille couronnée dans des fermes d’avoine dans plusieurs zones de production.

De la rouille jaune a été aussi observée dans certaines fermes de blé et de triticale.

Le département de l’Agriculture recommande, par ailleurs, l’utilisation d’un pesticide approuvé par ses services spécialisés et insisté sur la nécessité de retraiter les zones touchées, en cas de réapparition de foyers de la maladie, comme c’était le cas dans les champs d’avoine dans certains gouvernorats du nord.

“Il est possible d’utiliser un pesticide à double effet qui traite à la fois la rouille jaune et la septoriose du blé, dans les fermes de blé et de triticale pour protéger simultanément les différentes cultures et réduire les coûts du traitement”, lit-on dans le communiqué du ministère.

En effet, la rouille couronnée (Puccinia coronata) est une maladie importante de l’avoine et de quelques graminées, mais n’attaque pas d’autres céréales.

Quant à la rouille jaune du blé, ou rouille striée, elle est une maladie fongique foliaire due à une espèce de champignons qui affecte principalement le blé tendre et le triticale. Elle peut être aussi observée également sur le blé dur et l’orge.