Halliburton, “deuxième entreprise parapétrolière multinationale dans le monde étudie le lancement de nouveaux projets énergétiques en Tunisie, pour le compte de ses clients”. C’est ce qu’a déclaré Hervé Biscay, le représentant de la société en Algérie.

Le responsable de la multinationale spécialisée dans les services pétroliers et gaziers, qui participe aux travaux de la 9ème édition du Salon de Pétrole dans la région de l’Afrique de Nord (NAPEC), qui se tient à Oran du 10 au 13 mars, rappelle que sa multinationale est déjà présente en Tunisie à travers les services d’équipements pétroliers mis à la disposition de ses clients internationaux.

“Tout d’abord nous sommes en train d’étudier les technologies pouvant être mis à la disposition de nos clients, pour leur garantir l’amélioration de la production et le taux de récupération, à moindre coût”, a-t-il noté.

“Il est impératif pour la Tunisie de mobiliser tous les moyens nécessaires pour impulser sa production d’énergie et assurer sa sécurité énergétique”, estime Ahmed Mechraoui, ancien conseiller au ministère de l’Energie algérien.

“Certes, la Tunisie est un petit pays pétrolier, mais elle peut surmonter son déficit énergétique en investissant davantage dans des projets fructueux, tel celui de Nawara, qui sera opérationnel dans les prochains mois”, a-t-il dit, soulignant que l’Algérie appuiera toujours la Tunisie dans ce domaine.

Il a évoqué les projets de partenariat bilatéral dans le domaine énergétique, notamment la mise en place, en 2003, de la société mixte tuniso-algérienne “Numid” -active essentiellement dans l’exploration et la production du pétrole et du gaz en Algérie et en Tunisie.

A noter que les deux pays envisagent de lancer de nouveaux projets bilatéraux dans le domaine énergétique, portant notamment, sur l’exploitation des interconnexions électriques entre les deux pays.

Pour Mohamed Zine Tatai, représentant de BHGE, compagnie américaine spécialisée dans les forages horizontaux et les produits chimiques de la fracturation hydraulique présente à Sfax, la Tunisie dispose d’un potentiel énergétique, mais comme tout autre pays, elle peut passer par des périodes de prospérité et d’autres de déclin, vu l’aspect ambiant qui caractérise ce domaine d’activité.