A partir de la rentrée universitaire 2019-2020, l’Université franco-tunisienne pour l’Afrique et la Méditerranée (UFTAM) va accueillir ses premiers étudiants. C’est en tout cas ce qu’a déclaré le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Slim Khalbous, cité par la TAP.

“L’accès à cette université, qui sera implantée à Bir El Bey dans le gouvernorat de Ben Arous, sera gratuit pour les étudiants tunisiens”, a-t-il indiqué.

Elle sera ouverte à l’international dans la mesure où elle attirera les étudiants africains, a-t-il dit. Elle proposera des formations multidisciplinaires touchant divers domaines très demandés dans le monde comme l’intelligence artificielle ou le big data.

Cet établissement constitue “un projet d’excellence, innovant et international dans la mesure où il place la barre très haut en termes de qualité et d’innovation pédagogique”, a-t-il expliqué.

L’UFTAM, dont la création a été annoncée par le président Emmanuel Macron lors de sa visite en Tunisie en février 2018, sera au service de l’employabilité des jeunes étudiants tunisiens et délivrera des diplômes reconnus à l’échelle internationale.

Sur autre volet, Khalbous est revenu sur la décision d’exonérer les étudiants tunisiens de la majoration des frais d’inscription dans les universités françaises, annoncée vendredi 15 février, à l’issue de son entretien avec le président de la Conférence des présidents d’Université, Gilles Rousse, à Paris, lors de la visite officielle de Youssef Chahed en France (du 13 au 15 février 2019).

Slim Khalbous a précisé que cette décision concerne les 12.000 étudiants, en fin de cycle, qui se retrouvent actuellement sur le sol français.

“Nous sommes parvenus également à obtenir une exonération pour tous les étudiants qui s’apprêtent à s’inscrire en master et en doctorat ainsi que pour les boursiers de l’Etat tunisien”, a-t-il ajouté.

D’après lui, plusieurs universités françaises ont déjà affiché leur volonté d’offrir un quota universitaire, citant les universités de Nantes et Marseille, mais également d’autres établissements prochainement.

Le président de la Conférence des présidents d’Universités adressera dans les prochains jours un courrier officiel, au ministère, listant les universités françaises concernées par la décision d’exonération.