A l’instar de toutes les corporations dans le pays, le Syndicat général de l’information sollicite le ministère des Affaires sociales pour organiser de négociations sociales entre la Fédération tunisienne des directeurs de journaux et le Syndicat en vue d’un accord de majoration salariale dans la presse écrite.

Car, selon le secrétaire général adjoint du syndicat, Ghassen Kessibi, “la presse écrite est le seul secteur qui n’a pas encore bénéficié de majorations salariales”.

Même si certaines difficultés rencontrées par la presse écrite ont été aplanies, Kessibi pense qu’il est nécessaire de relancer les négociations sociales et de soulever plusieurs dossiers dont celui de l’emploi. Il rappelle que l’accord commun sur la presse écrite et la presse électronique interdit l’emploi des journalistes et des agents avec des contrats précaires.

Tout en dénonçant les dépassements commis par plusieurs établissements, le Syndicat national de l’information a fait état de l’absence de législations garantissant les droits économiques des employés de la presse écrite et électronique.

Pour ce faire, Ghassen Kessibi plaide pour l’ouverture du dossier de la presse électronique et de la presse écrite afin de mettre fin à l’amplification de l’emploi précaire dans le secteur et garantir des contrats de travail légaux qui respectent les droits socio-économiques des journalistes.