Une délégation de la Direction générale pour la protection civile et les opérations d’aide humanitaire européennes de la Commission européenne (ECHO) s’est rendue, mercredi 19 septembre, à Tataouine pour faire le suivi du “projet d’appui au renforcement des capacités locales pour la réduction des risques de catastrophes”.

Les membres de la délégation ont visité des sites menacés par des catastrophes naturelles dans les zones rurales et urbaines. Ils ont rencontré, à l’hôtel de ville, les membres du conseil municipal, les représentants des directions régionales concernées par la lutte contre les catastrophes naturelles et de la société civile avec qui ils ont fait le suivi du projet. Lequel est initié par l’ECHO, en collaboration avec le programme des Nations unies pour le développement et la municipalité de Tataouine, dans le but d’impliquer les citoyens dans les opérations de secours.

Pour ce faire, l’équipe chargée du projet a, déjà, visité douze quartiers et organisé sept ateliers de formation dont l’un est destiné à 13 formateurs. L’objectif est de diffuser la culture du secourisme, notamment, dans la lutte contre les inondations et de valoriser les expériences vécues par la région.

D’un coût global d’un million d’euros, le “projet d’appui au renforcement des capacités locales pour la réduction des risques de catastrophes” est destiné aux municipalités de Tataouine (au sud de la Tunisie) et d’Ain Draham (gouvernorat de Jendouba, au nord-ouest), deux villes exposées aux changements climatiques brusques et souffrant du manque de moyens techniques et humains.

Le projet s’étend sur deux ans à compter d’avril 2018. Il cible 750 bénéficiaires directs et 9.000 bénéficiaires du système d’alerte précoce, avec l’implication de 44 partenaires des secteurs public et privé, ainsi qu’associatifs.