“Tous ceux ou celles qui sont entrés en France de manière irrégulière doivent retourner dans leurs pays”, a souligné lundi Olivier Poivre d’Arvor, ambassadeur de France en Tunisie.

Lors d’une rencontre avec la presse à l’issue de la visite d’Etat effectuée la semaine dernière par le président français en Tunisie, Emmanuel Macron, l’ambassadeur a indiqué qu’il existe une très grande fermeté à ce sujet.

“Nous ne voulons pas que des jeunes tunisiens travaillent en France dans des conditions précaires”, a-t-il souligné, mettant l’accent sur l’importance de réglementer la migration et de la contrôler.

S’agissant du droit d’asile, il a expliqué que les dossiers des demandeurs d’asile qui considèrent qu’ils ne peuvent plus vivre dans leur pays sont examinés très rapidement.

Pour ce qui est de la migration régulière, Olivier Poivre d’Arvor a signalé que les services consulaires français en Tunisie enregistrent chaque année entre 180 et 190 mille demandes de visas avec un taux d’acceptation de 90%.

“On souhaite favoriser la mobilité des professions intellectuelles, académiques, journalistiques, artistiques, culturelles…”, a-t-il dit.