Le secrétaire d’Etat aux Ressources hydrauliques et à la Pêche, Abdallah Rabhi, estime que “le succès de la mise en place du nouveau système de gouvernance des eaux est nécessaire pour surmonter la situation difficile du système des ouvrages hydrauliques se traduisant par un manque des apports en eau”.

Présidant les travaux de la première édition du conseil régional des eaux tenue à Bizerte, il a estimé que “l’approche nationale et régionale adoptée durant la saison écoulée a réussi à limiter les répercussions de la pénurie des ressources en eau”, insistant sur “l’importance de la coordination entre les structures officielles, les organismes professionnels et les groupements hydrauliques dans ce sens”.

Par ailleurs, il a fait remarquer que “la région de Bizerte constitue un modèle réussi en matière de gouvernance des eaux grâce à l’interaction positive entre les structures centrales, régionales et locales”.

Le secrétaire d’Etat a fait également savoir que “le ministère de l’agriculture, des ressources hydrauliques et de la pêche a élaboré un plan pilote dans ce sens, à travers la création du Fonds de réhabilitation des groupements hydrauliques, le renforcement de l’encadrement et de la formation de leurs responsables, la mise en place d’une cellule régionale de veille et la mise en oeuvre du mécanisme de redevabilité dans le cadre de la gouvernance du secteur. Toutes ces mesures entreront en vigueur en juin 2018”.

Abdallah Rabhi a aussi indiqué qu’une séance de travail sera consacrée à la zone irriguée de Sejnane, afin d’examiner les solutions à même de renforcer son rendement et sa contribution au développement.

De son côté, le gouverneur de Bizerte, Mohamed Gouider, a fait savoir que deux prix de 5.000 dinars seront lancés et attribués, annuellement, aux meilleurs Groupements de développement agricoles en matière de gouvernance des eaux. Ces prix seront décernés le 12 mai de chaque année, à l’occasion de la commémoration de l’évacuation agricole.

Gouider a également évoqué les projets publics réalisés et en cours de réalisation dans la région dans le domaine de l’eau et dont le coût global s’élève à 840 millions de dinars, soulignant que les efforts consentis permettront de faire passer le taux d’approvisionnement en eau potable de 84,9% en 2016 à 96% en 2021.