Le secteur pharmaceutique tunisien aura bientôt son cluster de recherche

Un cluster dans le secteur de l’industrie pharmaceutique regroupant le secteur privé ainsi que les institutions publiques (la Biotech pôle Sidi Thabet, l’Institut Pasteur, la Faculté de pharmacie et l’Institut National de la Recherche Agronomique de Tunisie (INRAT) sera lancé cette semaine.

Il s’agit d’une initiative qui a pour but de créer des projets collaboratifs, telles que la recherche et le développement ainsi que la fabrication des médicaments, a indiqué Sara Masmoudi, directrice générale des laboratoires TERIAK, un acteur de l’industrie pharmaceutique en Tunisie.

“Ce cluster fonctionnera également avec d’autres clusters dans d’autres pays dans l’objectif de développer la recherche commune. Il favorisera des contacts très solides entre les professionnels et permettra de promouvoir le site de la Tunisie dans ce domaine”, a précisé Masmoudi qui a assisté jeudi à une conférence tenue en marge du forum de l’investissement ” TIF 2017 “.

” L’industrie pharmaceutique en Tunisie est un secteur extrêmement promoteur et à fort potentiel. Depuis l’année 2011, le nombre des unités de fabrication des médicaments est passé de 25 à 35 unités, ce qui prouve un grand intérêt pour ce secteur “, a-t-elle ajouté.

” Cette évolution est expliquée par les opérations d’extension effectuées par les industriels actuels, les nouvelles installations des investisseurs étrangers ainsi que les opérations de participation dans des capitaux des entreprises tunisiennes. ”

Le secteur pharmaceutique attire plus d’investisseurs, car il présente plusieurs atouts, notamment avec une qualité de fabrication reconnue. Les exportations de ce secteur ont pu évoluer grâce à la dévaluation du dinar, précisant que l’objectif aujourd’hui est d’encourager les investisseurs tunisiens à s’implanter en dehors de la Tunisie, étant donné que ce créneau incite la fabrication locale et l’exportation directe vers le pays ou l’entreprise est installée.

Masmoudi a, à cet effet, appelé à faciliter l’installation des entreprises tunisiennes à l’étranger et à revoir la réglementation de changes, tout en faisant confiance aux investisseurs.