SIAMAP 2017 : Hechem Hmidi précise les contours de la production de l’énergie alternative 

L’opération de sélection des soumissionnaires pour la production de l’énergie alternative aura lieu le 15 novembre 2017. L’annonce a été faite, mercredi 1er novembre 2017, par Hachem Hmidi, secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Energie, des Mines et des énergies renouvelables, lors d’un atelier sur le thème “Le déploiement des énergies renouvelables dans les secteurs agricoles et agroalimentaire: opportunités, innovation et durabilité”, tenu en marge du SIAMAP 2017.

Hmidi a précisé que cette opération d’appel à projets annoncée depuis des mois s’inscrit dans le cadre de la stratégie nationale visant l’installation de 1.000 Mégas watts pour la production d’énergie renouvelable d’ici 2020, sachant que l’objectif est d’atteindre 30% d’électricité produite à partir des énergies renouvelables solaire ou éolienne.

Le secrétaire d’Etat a fait savoir que des entreprises tunisiennes et étrangères ont participé à l’appel à projets, faisant remarquer que la production des énergies renouvelables sera entretenue dans le cadre du partenariat public-privé, étant donné que la Société tunisienne d’électricité et du gaz (STEG) assurera une partie de cette production et le reste par le secteur privé.

En ce qui concerne la production d’électricité à partir de l’énergie solaire, Hamidi a précisé que la production de moins de 10 mégawatts sera soumise au système des autorisations alors que celle de 50 mégawatts se fera selon le système des concessions.

Pour sa part, la production de l’énergie éolienne de moins de 30 mégawatts est régie par le système des autorisations, et la production de plus de 100 mégawatts sera soumise au système des concessions.

Les prévisions préliminaires ont montré que l’utilisation des énergies renouvelables dans le secteur agricole permet de fournir 300 mégawatts d’énergies, soit la réalisation de 10% de l’objectif fixé en 2030.

Les besoins énergétiques (tous types d’énergie confondus) est de l’ordre de 100 mille barils quotidiennement alors que la production n’est que de 45 mille barils, soit un besoin d’importation d’énergie de l’ordre de 50%.