L’Instance supérieure du contrôle administratif et financier a organisé, jeudi 6 juillet, en partenariat avec le ministère de l’Energie, des Mines et des Energies renouvelables, une campagne contre les risques de gestion en exposant et expliquant les dispositions du “guide du gestionnaire public afin d’éviter les fautes de gestion”, élaboré par l’Instance avec le concours d’experts et de juges financiers.

Le coup d’envoi de cette campagne dans le secteur énergétique a été donné au siège de la Société tunisienne de l’électricité et du gaz (STEG). La ministre de l’Energie, des Mines et des Energies renouvelables, Hela Cheikhrouhou, a reçu, à cette occasion, une copie de ce guide.

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Le président de l’Instance, Kamel Ayadi, a souligné que le démarrage de la campagne dans le secteur de l’énergie s’explique par le nombre important de sociétés actives dans ce domaine, appelant à l’organisation d’ateliers pour faire profiter dudit guide le maximum d’intervenants.

Il a précisé que l’enracinement du principe de la reddition exige de différentier entre les fautes professionnelles et celles de gestion qui sont du ressort de la justice financière et les fautes définies en tant que corruption, lesquelles sont examinées par la justice pénale.

Ayadi a souligné que la campagne contre les fautes de gestion vise à améliorer les compétences du gestionnaire public dans le domaine de la détection de ces fautes qu’il y a lieu d’éviter, de manière à favoriser l’action dans un climat administratif ancrant les principes de reddition, sans pour autant empêcher le gestionnaire public de faire montre d’initiative pour assurer la réussite des politiques publiques.

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Cheikhrouhou a, de son côté, souligné l’adhésion de son département et toutes les institutions en relevant à cette campane, mettant en exergue la publication du guide du gestionnaire public.

La campagne de lutte contre les fautes de gestion concerne les fautes les plus fréquentes dont celles relatives aux ressources humaines, aux salaires, de marché publics et de gestion des bines et autres. L’Instance oeuvre, dans le cadre de la campagne, à coopérer avec les différents ministères au plan central ainsi qu’avec les régions et les collectivités locales, conformément à un plan d’action et un calendrier d’ores et déjà fixés.