Sidi Bouzid : 91 MDT en faveur des projets agricoles

Les travaux de réalisation des projets agricoles, à Sidi Bouzid, se poursuivent moyennant une enveloppe estimée à plus de 91 millions de dinars. Ces projets, programmés entre 2010 et 2016, s’inscrivent dans le cadre du programme national ainsi que du projet tuniso-saoudien de développement agricole intégré et du programme de financement cadre de gestion des bassins versants.

Selon un rapport publié par le Commissariat Régional au Développement Agricole (CRDA) à Sidi Bouzid, les projets du programme national (plus de 64 millions de dinars) concernent la construction de 20 puits profonds (dont 12 seulement ont été réalisés), l’aménagement de 11 zones irriguées (dont 6 avec des taux de réalisation entre 30 et 100%), des pistes rurales sur une longueur de 16 km et la mise en place de 9 projets d’approvisionnement en eau potable (dont 5 avec des taux d’avancement entre 60 et 100%), outre l’aménagement de pistes rurales (16km) et 16 projets d’amélioration de l’accès à l’eau potable.

Le projet de développement agricole intégré (plus de 24 millions de dinars) porte sur la réalisation de 9 zones irriguées (dont 7 avec un taux d’avancement entre 25 et 100%), l’aménagement de 6 pistes rurales (21 ,6 km) et forestières (10km), ainsi que la construction de 18 réservoirs d’eau de pluie et deux projets d’amélioration d’accès à l’eau potable.

S’agissant du programme cadre pour le financement et la gestion des bassins versants à Sidi Bouzid (2,7 millions de dinars), une partie des travaux dédiés à la conservation des eaux et du sol a été achevée alors que le projet d’aménagement de pistes rurales d’une longueur de 7km attend la réception provisoire des travaux.

Par ailleurs, le rapport du CRDA évoque les difficultés auxquelles sont confrontés 7 projets liés au secteur de l’eau (coût 870 mille dinars) qui sont bloqués en raison des objections des citoyens, outre la réticence des entrepreneurs à s’engager dans les projets financés par la Banque Africaine de Développement et le Fonds Saoudien de Développement, en raison de leurs conditions onéreuses et du manque de mains d’œuvre et de matière première.