Le ministère du Développement, de l’Investissement et de la Coopération internationale a organisé, ce jeudi 15 septembre à l’IACE (Institut arabe des chefs d’entreprise), une conférence de presse sur la Conférence internationale sur l’investissement «Tunisia 2020».
Pour animer la rencontre, il y avait Mourad Fradi, l’un des commissaires généraux de la conférence internationale sur l’investissement ou «Tunisia 2020» (Hazem Ben-Gacem, l’autre commissaire de la manifestation étant déplacement à l’étranger), et Khalil Laabidi, DG de la FIPA, entre autres.
Mais il ne faut se cacher la vérité: certains journalistes ont été déçus non pas par l’organisation de la conférence de presse elle-même, mais par son contenu.
En effet, nous n’avons retenu que deux chiffres: 1.400 et 4,5 millions de dinars. Que quoi s’agit? 1.400 c’est le nombre d’invités à la Conférence internationale sur l’investissement en novembre prochain; et 4,5 millions ce sont les dépenses engagées pour l’organisation de ladite conférence.
On aura également appris qu’il n’y aura pas signatures concrètes… Mais là ce n’est pas quelque chose de nouveau ni spécifique à la Tunisie. Dans ce genre d’événement, il ne faut s’attendre à grand-chose. Autant dire que tout dépendra de la capacité des organisateurs à convaincre les investisseurs. Et là, on nous a annoncé que des grands noms sont attendus à cette conférence.
Pardon, il y a eu d’autres chiffres avancés, mais qui ne concernent pas vraiment la conférence, ils ont trait à la loi sur l’investissement, au Plan de développement 2016-2020, le revenu par tête d’habitant, etc. Au fait, tout s’est déroulé comme s’il s’agissait d’une conférence sur le Plan de développement.
Au final, cette rencontre avec les médias, tunisiens et étrangers, a tout simplement permis d’exposer l’objectif principal de la Conférence internationale sur l’investissement, à savoir rehausser l’image de la Tunisie en tant que site d’investissement. Du coup, on se demande si la tenue de cette conférence de presse n’est pas hâtive, peut-être qu’il aurait été plus judicieux d’attendre encore quelques semaines pour l’organiser.
Mais bon, maintenant il ne nous plus qu’à souhaiter une autre rencontre avec les journalistes au cours de laquelle on aura plus d’éléments d’informations.
