
Pour ce faire, il a trouvé plusieurs “alliés de circonstance“ de taille, à savoir une partie de l’armée une partie de la police, une partie des juges… La furie d’Erdogan s’abat sur tous les corps de métier (police, armée, justice, sport, santé, enseignement…). Plusieurs entreprises viennent d’en faire les frais, elles aussi. En effet, l’agence de presse progouvernementale Anadolu rapporte que «la police financière turque a lancé une vaste opération, mardi 16 août, à Istanbul contre des entreprises soupçonnées de liens avec l’ex-imam Fethullah Gülen, accusé d’avoir ourdi le putsch avorté du 15 juillet dans le pays, et recherche 120 suspects…».
Toujours selon la même source, plusieurs descentes ont été effectuées par les équipes de la police financière «… contre les sièges de 44 compagnies dont une société holding dans les quartiers conservateurs d’Üsküdar et d’Ümraniye, sur la rive asiatique de la mégapole».
Au total, «des procureurs ont lancé 120 mandats d’arrêt dans le cadre de cette rafle», mais Anadolu ne précise pas quelles sociétés sont dans le collimateur de la justice.
Source : AFP
 
		

