Projet Foster In Med : Pari réussi pour la Chambre de commerce de Tunis

Par : Tallel

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Trois ans d’abnégation. Trois ans pour asseoir une expertise tunisienne en matière de technologies solaires photovoltaïques. Trois ans pour réussir un projet commun méditerranéen «le projet Foster In Med», avec un budget conséquent entièrement supporté par l’Union européenne. Au final, un projet pilote technologiquement innovant dont le maître d’œuvre pour la partie tunisienne a été la Chambre de commerce et d’industrie de Tunis (CCIT).

Notons que l’objectif dudit projet consiste à promouvoir les technologies solaires photovoltaïques dans l’Espace méditerranéen, notamment dans les six pays partenaires du projet, à savoir l’Italie, l’Espagne, l’Egypte, la Jordanie, le Liban et la Tunisie. En un mot, le projet pilote consistait à choisir cinq bâtiments publics qui seront l’hôte des panneaux solaires photovoltaïques (PV). Et c’est dans cette optique la Tunisie a été choisie via l’installation d’une toiture en photovoltaïque intégrée dans le cyber café du CE-NA-FFIF (Centre national de formation de formateurs et d’ingénierie de formation).

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Par ce choix du Centre, la CCIT rapprochait ainsi la théorie et la pratique. C’est important de le souligner.

C’est donc en toute logique qu’une cérémonie y a été organisée, le mercredi 22 juin 2016, au cours de laquelle la Chambre de commerce et d’industrie de Tunisie (CCIT), à travers son président, Mounir Mouakhar, a eu lieu le transfert de «titre de propriété des installations photovoltaïques» au Centre, représenté par sa directrice générale, Aïcha Zemni.

Parmi les présents, un ministre du gouvernement Essid! -mais un seul-, Zied Laadhari, en charge de la Formation professionnelle et de l’Emploi. “Un seul ministre“ avons-nous dit. Nous sommes déçus parce que, même s’il s’agit d’un projet de petite dimension, mais il a valeur de symbole en termes de capacité d’innovation, d’expertise et d’expérience des Tunisiens en la matière. En un mot, ce projet ouvre de grandes perspectives pour les entreprises et pour les jeunes tunisiens, et dans tous les domaines. 

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Nous disons aussi « un seul ministre », parce que d’autres ministres étaient invités pour assister à cette cérémonie d’inauguration mais qui ont brillé par leur absence, pour une raison ou une autre.

Revenons au projet proprement dit pour souligner que c’est un projet pilote dont le but est de tracer l’expérience tunisienne dans ce domaine, mais surtout montrer la valeur ajoutée du photovoltaïque pour l’entreprise, en particulier, et pour l’économie nationale, en général, en termes d’innovation voire d’emploi…

Nous y reviendrons.

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