
Henderson Global Investors (qui recense les dividendes payés par les 1.200 plus importantes entreprises mondiales en termes de capitalisation boursière au 31 décembre) impute ce recul à la forte hausse du dollar, autrement dit, «… si l’on ne prend pas en considération les effets de change, le montant global des dividendes servis aux actionnaires progresse de 9,9%…».
Les États-Unis restent «le moteur de la croissance à l’échelle internationale», avec une hausse de 12,1%, à 440,4 milliards de dollars, soit 43% du total mondial. Le Royaume-Uni occupe le deuxième plus gros contributeur (14% du total) malgré une chute de 21,7% du montant des dividendes distribués par les entreprises britanniques à 107,1 milliards.
La Chine a enregistré «la première baisse annuelle de son histoire» (-1,5% à 27,9 milliards). L’Europe, hors Royaume-Uni, a vu ses dividendes chuter de 12,2% à 204,5 milliards d’euros «en raison d’un effet de change spectaculaire».
La répartition sectorielle fait ressortir que le secteur financier représente quasiment le quart des dividendes versés en 2015 (+5,2%). Le secteur des hydrocarbures occupe la deuxième marche du podium malgré une chute de 20% du montant des dividendes versés.
Pour 2016, Henderson Global Investors prévoit une augmentation de 1,6% des dividendes à l’échelle mondiale, à 1.170 milliards de dollars, grâce à une atténuation des effets de change.


