Finances : A défaut d’une banque maghrébine, une banque maghrébo-africaine verra bientôt le jour à Tunis

Par : TAP

La Banque maghrébo-africaine débutera ses activités à partir de janvier 2016, après l’obtention de l’accord final de la BCT (Banque centrale de Tunisie), a indiqué le fondateur du projet, Fakher Fakhfakh.

Le dossier du projet sera prochainement déposé auprès de la BCT, a-t-il ajouté, dans une déclaration à l’Agence TAP, à l’issue de sa rencontre, mardi 29 septembre, avec le ministre des Finances, Slim Chaker, et la secrétaire d’Etat aux Finances, Boutheina Ben Yaghlane, se disant optimiste quant à une réponse favorable de la BCT.

Le capital de ladite banque est de 300 millions d’euros (environ 660 MDT) et sera doublé dans 3 ans. La banque siégera à Tunis et ouvrira des agences dans la plupart des régions et s’implantera, au cours des 5 prochaines années, dans 41 Etats africains après l’ouverture de sa première agence en Côte d’Ivoire.

Cette banque universelle pariera sur l’investissement via le soutien des porteurs d’idées de projets et accompagnera les entreprises tunisiennes désirant s’implanter en Afrique, grâce à ses expertises techniques.

Fakhfakh a souligné que le plan d’affaires de la banque prévoit le recrutement de 250 cadres, outre la création d’un bureau d’études relevant de la banque, d’un autre destiné à la formation et d’un centre d’études stratégiques afin de prospecter les événements et l’actualité économique tant en Tunisie que de par le monde.

Fakhfakh et deux Tunisiens résidents à l’étranger détiennent 34% du capital de la banque, le reste est détenu par des investisseurs chinois, français et allemands.

L’un des partenaires français et conseiller en commerce extérieur en France a fait savoir que la banque maghrébo-africaine vise notamment à accompagner les projets vers l’Afrique. Elle accompagnera les entreprises françaises et européennes dans le cadre de partenariats avec les entreprises tunisiennes et pour l’accès au marché africain qui représente le continent de l’avenir, selon lui. Il a souligné que la Tunisie jouera un rôle stratégique en tant que liaison entre l’Union européenne et l’Afrique.