
La politique, aujourd’hui, elle a envahi nos vies, nos petits écrans, et on a même l’impression que c’est devenu une épidémie; et cette épidémie est multiforme, tergivesationnelle, mutant à chaque instant et vous donne le tournis. Et ceux qui veulent y mettre de l’ordre risquent gros car un médecin enterre ses erreurs, le politicien commence à enterrer sa carrière ensuite son peuple.
Et si la médecine a ses maladies rares et incurables, la politique a ses irrécupérables “soixante-nuitards“, ses irréductibles et incurables extrémistes -qu’ils soient de gauche ou de droite- qui peuvent gripper la machine comme un seul eschialicoli trouvé dans un échantillon d’eau la rend non potable!
Si le citoyen passe son temps à avaler la pilule prescrite qu’il croit salvatrice, des guérisseurs et charlatans de tout bord cherchent à le séduire en lui proposant d’autres médecines qu’ils considèrent encore plus efficaces: dès lors, ce monde de calculs, de tensions, d’aveuglement, d’arracheurs de dents, de palpitation, d’arythmies, de dépressions, doit-il se faire de la bile ou s’exprimer à cœur ouvert? Car s’il y a une chose qu’il peut perdre facilement, c’est cette liberté d’expression qui provoque des irritations à nos gouvernants!


