
Présentant cette étude, lors du 2ème round de la rencontre «les partis politiques face aux jeunes dirigeants», organisée, jeudi 25 septembre par le CJD, Hassan Zargouni, DG de Sigma Conseil, a estimé que «l’indice reflète un climat défavorable au développement des entreprises».
En ce qui concerne la fiscalité, il a fait savoir que les 2/3 des hommes d’affaires sont insatisfaits du système fiscal en vigueur en Tunisie, et 62% considèrent que la fiscalité est «un instrument illégal et une sanction entre les mains de l’administration tunisienne».
Par ailleurs, il a révélé que 64% des entrepreneurs se disent prêts à payer plus d’impôts, «à condition que des mesures sérieuses soient prises pour assurer une équité fiscale», 77% trouvent que «la législation fiscale n’encourage pas à l’initiative et à la création des richesses» et 80% «sont disposés à recruter de nouveaux employés si l’Etat baisse les impôts».
«64% des chefs d’entreprises ne font pas confiance à l’administration fiscale, 66% estiment que le système fiscal n’aide pas à la bonne gouvernance et 58% considèrent que l’administration fiscale n’a pas les moyens nécessaires pour lutter contre la fraude», a encore noté M. Zargouni.
S’agissant des réformes à mettre en place, les investisseurs ont appelé à la simplification des procédures administratives (42%), à garantir l’équité et la transparence (26%), et à réduire le taux d’imposition (16%)…


