Tunisie – Economie : L’UTICA voit plusieurs défaillances dans le projet de LFC 2014

Par : TAP

L’UTICA a averti, dans un communiqué, publié jeudi 10 juillet, sur la présence de certaines défaillances dans le projet de la loi de finances complémentaire (LFC) pour l’année 2014, notamment au niveau de la promotion des investissements et la création de la dynamique économique nécessaire en la conjoncture actuelle.

Après avoir mis en exergue les efforts déployés par le gouvernement pour la préparation de ce projet afin de surmonter les difficultés que connaît le pays, notamment au plan économique, la centrale patronale a attiré l’attention sur les risques sans cesse accrus de la pression fiscale sur les entreprises et les individus, et son impact négatif sur l’économie nationale.

L’UTICA insiste sur l’importance de clarifier certains articles de cette loi, à travers les textes d’application, en vue d’éviter les fausses interprétations et les dérapages au moment de leur application.

Elle réaffirme en outre ses craintes quant à certaines dispositions qui pourraient mener à une prédominance de l’autorité de l’Administration, au point de freiner les efforts de développement et de promotion des investissements.

La centrale patronale précise que certains textes, à l’instar de celui relatif à la levée du secret bancaire, auraient dû faire partie d’un projet global de la réforme fiscale, et insiste de de fait sur l’impératif d’offrir toutes les garanties nécessaires assurant la sécurité des données personnelles.

Par ailleurs, l’UTICA se dit satisfaite de la réactivité du gouvernement avec les propositions qu’elle a présentées et dont il a été tenu compte lors de l’élaboration de la LFC.

A rappeler que l’UTICA participe au Dialogue national économique, lancé par le gouvernement de Mehdi Jomaa, depuis le mois d’avril 2014, avec la participation des partis politiques, des organisations et des experts.

Le chef du gouvernement provisoire avait déclaré, la semaine dernière, que plusieurs dispositions de la LFC pour l’exercice de 2014 sont le résultat d’un consensus entre les parties participantes au dialogue national.