Le président de l’Assemblée nationale constituante, Mustapha Ben Jaafar, s’est
entretenu, vendredi, au Palais du Bardo, avec le président de la délégation du
Parlement européen pour les relations avec les pays du Maghreb arabe, Pier
Antonio Panzeri. Ce dernier a assuré lors de l’entrevue que sa délégation “ne
ménagera aucun effort pour soutenir la transition démocratique en Tunisie et
fournir l’assistance et l’expertise indispensables pour mener les réformes
structurelles, aider à la stabilisation du pays et contribuer au succès des
prochaines élections”.
Ben Jaafar a indiqué, de son côté, que la Commission de législation générale
avait déjà adopté Plus de la moitié des articles de la future loi électorale.
Selon lui, il est escompté que cette commission achève ses travaux et présente
son rapport sur la loi électorale d’ici la fin de la semaine prochaine, en
prélude à l’examen du projet en séance plénière.
Des compromis ont été obtenus sur nombre de questions controversées du projet de
loi électorale lors des réunions des chefs de groupes parlementaires, notamment,
sur le mode de scrutin envisagé pour les prochaines élections, la question du
parrainage et les moyens d’éviter la profusion de listes et l’éparpillement des
voix, a-t-il ajouté.
Ben Jaafar a encore précisé qu’en ce qui concerne les empêchements
d’éligibilité, les différents groupes parlementaires sont encore à la recherche
de compromis, estimant qu’en tout état de cause, la formule qui sera retenue ne
soit pas assimilable à une sanction collective, encore moins à une vengeance.
En cette étape économiquement et socialement cruciale, la Tunisie compte d’abord
sur l’effort national, mais aussi sur ses amis, l’Union européenne en tête, pour
promouvoir un codéveloppement fondé sur le bon voisinage et la libre circulation
des biens et des personnes.
WMC/TAP