Une formation assurée par une équipe de chercheurs de l’institut de recherche sur le Maghreb contemporain (IRMC) a été clôturée mardi au siège de l’institut. Des articles scientifiques et un livre intitulé “Penser la société tunisienne aujourd’hui, la jeune recherche en sciences humaines et sociales” ont été présentés à cette occasion. “Cette formation a démarré en 2009 en faveur de 21 chercheurs”, a précisé Mme Sihem Najar, coordinatrice du projet de formation, signalant que cette formation est basée sur l’encadrement des étudiants en matière de recherche documentaire et de préparation des fiches de lecture, la maîtrise des techniques d’écriture, l’organisation des idées, la construction de la problématique et l’exploitation des lectures.
“Au terme de ce travail, il nous paraît important de souligner que cette expérience d’écriture était motivée par la volonté de ne pas abandonner le jeune chercheur et de l’accompagner dans sa relation avec son objet d’étude”, a noté Mme Najar. Elle a expliqué que les articles scientifiques sont rédigés par les étudiants concernés à partir de leurs travaux académiques (mémoires de fin d’études, Masters et thèses en cours).
Ils sont issus de champs disciplinaires divers : la sociologie, l’anthropologie, l’histoire, les sciences de l’information et de la communication, la psychologie, l’urbanisme et les sciences culturelles, a t-elle indiqué. Selon Pierre-Noel Denieuil, directeur de l’IRMC, l’objectif de l’établissement est de contribuer, avec la communauté scientifique aussi bien maghrébine qu’européenne au développement de la recherche sur le Maghreb.
En fait, le livre présenté dans le cadre de cette rencontre, traite des transformations de la société tunisienne “au prisme des nouveaux médias de l’information et de la communication”, a t-il ajouté. De jeunes chercheurs ont, à cette occasion, présenté les résultats de leurs travaux dont l’étudiante Henda Ghribi qui a traité du port du voile en Tunisie. Elle s’est interrogée dans son article scientifique sur les raisons qui poussent les femmes à porter le voile en recueillant notamment des témoignages de femmes tunisiennes voilées.
WMC/TAP
