
Hamadi Bousbii, président-directeur général, a déclaré à propos de cette nouvelle dénomination, (avec le sourire) que «Le mot brasserie n’est plus apprécié actuellement. Nous avons tout simplement décidé de le remplacer». Cette résolution a d’ailleurs suscité autant de réactions aussi amusantes les unes que les autres de la part des actionnaires présents, telle que «M. Bousbiaa a peur des salafistes».
Pas de restructuration de la société ?
S’agissant du projet de restructuration de la SFBT annoncé depuis 2007, le PDG du groupe a indiqué que l’étude d’évaluation de ce projet élaborée par Tunisie Valeurs a démontré que son entreprise pourrait bénéficier de plusieurs avantages fiscaux ainsi que de la possibilité de collecter de nouveaux fonds de l’ordre de 450 millions de dinars à travers l’introduction en Bourse d’un certain nombre de filiales qui seront créées.
«Malheureusement pour nous, la majorité des membres du Conseil d’administration de la SFBT ont rejeté ce projet», a précisé M. Bousbiaa, qui ajoutera qu’il devient de plus en plus pessimiste quant à l’exécution du projet de la restructuration de la SFBT. Un membre du Conseil d’administration nous a ainsi confié que les administrateurs représentant la société française les Brasseries et Glacières Internationales (BGI), détenant 35,47% du capital de la FSBT, sont à l’origine du rejet de ce projet de restructuration.
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