Le recouvrement des biens tunisiens mal-acquis à l’étranger se discute à Bruxelles, les 11 et 12 juin

Par : TAP

Un atelier de travail sur le recouvrement des biens tunisiens à l’étranger aura lieu les 11 et 12 juin 2012 à Bruxelles, à l’initiative du Comité national de recouvrement des biens mal-acquis existant à l’étranger, en collaboration avec l’Union européenne et la Banque mondiale. Dans un communiqué publié samedi 9 courant, la Banque centrale de Tunisie, Mustapha Kamel Nabli, gouverneur de la BCT et président du Comité national de recouvrement des biens mal-acquis existant à l’étranger, présidera la délégation tunisienne composée de juges d’instruction, de hauts responsables des ministères de la Justice, des Affaires étrangères et des membres de l’équipe opérationnelle du Comité de recouvrement, ainsi que de la Commission tunisienne des analyses financières.

L’objectif de cet atelier est «de renforcer les canaux de contact direct entre les magistrats et les experts tunisiens et leurs homologues étrangers, pour aplanir les difficultés inhérentes à ce genre de dossier intrinsèquement complexe et difficile», précise le communiqué.

Il s’agit également «d’examiner l’avancement du dossier par les partenaires étrangers, identifier les problèmes encore en instance et les solutions pour les résoudre», indique le document de la BCT pour qui «l’organisation de cet atelier est un signal positif quant à l’issue de ce dossier dans des délais raisonnables, d’autant que la coopération bilatérale avec certains pays est encourageante, notamment avec la Suisse où les procédures judiciaires avancent d’une manière significative et l’appui des autorités suisses à la Tunisie dans ce dossier est toujours réel et constant».

Prendront part à cette rencontre des pays européens et non-européens, mais aussi Eurojust (Unité de coopération judiciaire de l’UE), Interpol, le Group Egmont (forum international regroupant les services chargés de recevoir et de traiter les déclarations de soupçon de blanchiment d’argent et de financement du terrorisme) et le dispositif “Star” mis en place par la Banque mondiale en vue d’aider les pays en développement à recouvrer les avoirs tirés d’activités illégales (corruption, trafic de drogue, contrefaçon, blanchiment d’argent, fraude fiscale…).

WMC/TAP