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| érence de presse à Turin, en Italie, le 4 avril 2012 (Photo : Giulio Lapone) |
[26/04/2012 13:54:53] MILAN (Italie) (AFP) Le groupe automobile italien Fiat a vu son bénéfice net multiplié par dix au premier trimestre grâce à la prise de contrôle de l’américain Chrysler, sans qui il serait dans le rouge, et a confirmé ses objectifs malgré ses difficultés en Europe, a-t-il annoncé jeudi.
Le bénéfice net du groupe de Turin (nord de l’Italie) a bondi à 379 millions d’euros contre 37 millions au premier trimestre 2011, grâce à l’apport de l’américain Chrysler, dont les résultats sont consolidés dans les comptes de Fiat depuis l’acquisition par l’italien de la majorité du capital en juin 2011.
Chrysler, qui a déposé le bilan en 2009 après la crise financière et a opéré depuis un spectaculaire redressement sous la houlette de Fiat, a publié jeudi matin un bénéfice net multiplié par quatre au premier trimestre à 473 millions de dollars.
Sans Chrysler, Fiat aurait accusé une perte nette de 273 millions d’euros sur les trois premiers mois de l’année, a précisé le groupe dans un communiqué.
Toujours grâce à l’intégration de Chrysler, le bénéfice courant de Fiat – indicateur clé de la gestion industrielle – a bondi de son côté à 866 millions d’euros contre 251 millions un an plus tôt et son chiffre d’affaires à 20,221 milliards d’euros contre 9,21 milliards.
Au chapitre des perspectives, Fiat a confirmé ses objectifs financiers pour l’ensemble de l’exercice “malgré l’absence de visibilité concernant le niveau minimum que pourrait toucher le marché européen”.
Le groupe table donc toujours sur un bénéfice net compris entre 1,2 et 1,5 milliard d’euros, un bénéfice courant allant de 3,8 à 4,5 milliards et un chiffre d’affaires supérieur à 77 milliards.
Fiat a pris les commandes opérationnelles de Chrysler en juin 2009 et est depuis monté progressivement à 58,5% de son capital. Ensemble, les deux groupes comptent devenir un géant de l’automobile, produisant 6 millions de véhicules par an en 2014.



