à Paris (Photo : BERTRAND GUAY) |
[21/03/2012 13:59:41] PARIS (AFP) L’Association pour le droit à l’initiative économique (Adie), pionnière du microcrédit en France, déplore que cette aide aux exclus du système bancaire soit trop peu soutenue par les pouvoirs publics, dans un Livre blanc à l’intention des candidats.
“Le microcrédit remplit une mission d’intérêt général en contribuant au combat pour l’emploi et en permettant la création de micro-entreprises qui participent elles-mêmes à la création de richesses”, affirme l’Adie dans ce document publié mercredi.
Pour autant, déplore l’association, “aujourd’hui, le microcrédit accompagné reste sous-utilisé et il est pour le moins paradoxal qu’il ne soit pas davantage soutenu par les pouvoirs publics”.
L’Adie fait donc “dans le cadre des débats de 2012” et des élections, 19 propositions comme “simplifier des aides à la création d’entreprise”, “promouvoir et soutenir le micro-entrepreneuriat dans le tissu économique local et le système éducatif”, “valoriser et renforcer le soutien des banques au microcrédit” ou encore “allouer une partie des fonds du grand emprunt au financement de la microfinance”.
Cette association, créée en 1989 n’est pas le seul acteur du microcrédit en France. France Active, par exemple, permet à des “microentrepreneurs” d’accéder aux prêts bancaires en se portant garante. France Initiative accorde des prêts d’honneur à taux zéro permettant de déclencher des prêts bancaires.