Orange Tunisie n’est pas qu’une entreprise qui vend des puces pour consommateur téléphonie. Elle est de loin plus que ça. Et elle vient de le prouver organisant, le jeudi 8 décembre 2011, son premier Forum autour de la mobilité «Orange Mobility Forum – la mobilité, vecteur d’emploi»; événement qui «s’inscrit dans l’engagement sociétal de l’entreprise pour la création d’emplois dans un secteur naissant en Tunisie: l’industrie du contenu pour mobiles». Mais pas seulement, car Orange Tunisie se veut également être la «locomotive des nouvelles technologies». Pour ce faire, elle compte démocratiser l’Internet mobile en 3G, augmenter les usages du Haut débit dans les foyers tunisiens, et contribuer davantage au développement de la recherche scientifique à travers la dynamisation du secteur des TIC en Tunisie.
Pour revenir au Forum proprement dit, le management d’Orange n’a pas fait dans les détails, et considère qu’Orange Mobility Forum est une “Plaque tournante de la mobilité en Tunisie“, en ce sens que cet événement est à même de constituer un rendez-vous incontournable dans notre pays. Car il vise à «réunir tous les acteurs du marché et faciliter les échanges (détenteurs d’idées, commanditaires de projets, prestataires pour son développement, experts du mobile marketing, etc.), à booster le marché tunisien à l’échelle locale et le promouvoir, si nécessaire, à l’échelle internationale), et à découvrir et valoriser les compétences et le savoir-faire tunisiens en termes de développement mobile, précise le communiqué de l’opérateur.
C’est dans cette optique d’ailleurs que la direction d’Orange Tunisie a invité des experts nationaux et internationaux afin de mettre à profit leurs expériences. Sans oublier des Start-ups spécialisées en développement mobile et web, des constructeurs et distributeurs mobiles, mais également des représentants de banques et fonds d’investissement, et autres directeurs d’écoles d’Ingénieurs.
Parmi les invités, un a particulièrement retenu notre attention, en l’occurrence Javier Aguera, co-fondateur de Geeksphone. C’est le Blaise Pascal espagnol (la philosophie et la théologie… en moins). Imaginez tout simplement qu’il a créé, à seulement à 16 ans «le premier Smartphone Android européen» (Blaise Pascal en1642, alors âgé de 19 ans a inventé la machine à calculer…).
Au cours de son intervention, il conseillera aux esprits créateurs de ne pas se décourager (9/10 start-ups ne réussissent pas…), mais au contraire, il faut persévérer, saisir toutes les opportunités qui se présentent.
A la suite de Javier Aguera –comme peut donc considérer comme un génie-, il y avait d’autres experts, à l’instar de l’Allemand Dan Romescu, expert en réalité augmentée qui nous présenté le «Développer local ou international 7», Kevin Mcdough (Royaume-Uni), directeur de Novoda, fondateur de London Android User Group, la plus grande communauté Android: «Comment développer un écosystème efficace autour de la mobilité 7», Nabil Boujemla (France), co-fondateur d’Islamic Appstore «Le premier AppStore spécialisé dans les applications islamiques», Jean Bruno (France), Motricity, leader de solutions de merchandising, d’advertising et de marketing mobile axées sur la pertinence et la personnalisation des contenus «solutions de merchandising, d’advertising et marketing mobile», Ewald Bos (Pays-Bas), Zama Media (société néerlandaise qui a investi en Tunisie pour opérer dans le développement mobile, utilise les compétences tunisiennes pour développer des applications à l’exportation) «Intérêt de lancer une Startup en Tunisie», Wassel Berrayana (Tunisie), ProxymlT, une société nearshore qui travaille principalement à l’exportation en sous-traitance ou en produits finis. «Expérience d’une société en Nearshore», et Khalil Zahouani (Tunisie), Dot IT, considérée parmi les premières start-ups en Tunisie à développer des applications à contenu telles que Dot Kitchen, Dot Ramadhan, Dot Medical, etc. Elle a aussi développé dans le secteur financier avec BNA Capitaux, M-Banking, M- Bourse, etc. « développer du contenu tunisien».
Maintenant, il faut espérer que toutes ces expériences créent chez les jeunes tunisiens l’esprit d’abnégation, de patience, d’engagement… étant donné que le talent existe.
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