élos Vénizélos à Athènes le 27 octobre 2011 (Photo : Louisa Gouliamaki) |
[18/11/2011 11:17:16] ATHENES (AFP) Le déficit public de la Grèce sera ramené à 5,4% du PIB en 2012, après 9% en 2011, selon les prévisions contenues dans le projet de budget du nouveau gouvernement grec, plus ambitieuses que celles du pré-projet de budget de l’exécutif précédent, lequel tablait sur 6,8% l’an prochain.
Parallèlement, le pays anticipe une récession plus forte qu’anticipé, le PIB se contractant de 2,8% en 2012, contre 2,5% initalement prévu dans le pré-projet de budget établi par le gouvernement Papandréou avant le deuxième plan d’aide à la Grèce conclu par la zone euro les 27 et 28 octobre.
La Grèce, qui vient de se doter d’un nouveau gouvernement de coalition, compte sur la présentation de son projet de budget 2012 au parlement vendredi pour attester de sa détermination à mettre en place les réformes d’austérité demandées par les bailleurs de fonds du pays, méfiants vis-à-vis des politiques grecs et hésitants à maintenir leur soutien financier.
Ces prévisions plus ambitieuses sont permises par la poursuite de la politique d’austérité qui conduit à des réductions des dépenses publiques, et par la prise en compte du plan d’aide européen négocié les 27 et 28 octobre, lequel efface une partie de la dette, et donc réduit aussi le service de la dette, allégeant le fardeau sur les épaules du pays.
Le ministre des Finances Evangélos Vénizélos devait présenter à la presse ce projet lors d’une conférence de presse au Parlement à lai-journée.