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à Paris Bercy le 17 juillet 2009 (Photo : Loic Venance)

[30/09/2011 08:03:44] PARIS (AFP) La dette publique de la France s’est accrue de 46,4 milliards d’euros au deuxième trimestre par rapport à la fin mars pour s’établir à 1.692,7 milliards, soit environ 86,2% du produit intérieur brut (PIB), a annoncé vendredi l’Institut national des statistiques Insee.

A la fin du deuxième trimestre 2011, la dette publique au sens des critères européens de Maastricht a ainsi augmenté de 1,7 point par rapport à la fin du premier trimestre, précise l’Insee.

La dette cumulée de l’Etat, des collectivités locales et de la sécurité sociale s’est établie en 2010 à 82,3% du PIB. Selon le projet de budget 2012 présenté mercredi, elle devrait s’élever sur l’année à 85,5% du PIB, puis culminer en 2012 à 87,4%.

Elle devrait commencer à refluer en 2013 à 87,3% puis revenir en 2014 à 86,2% et en 2015 à 84,1%, toujours selon les projections du gouvernement.

L’augmentation de la dette publique observée au deuxième trimestre résulte de celle de l?Etat, qui a grimpé de 52,6 milliards d’euros. A l’inverse, les organismes divers d?administration centrale, les administrations publiques locales et de sécurité sociale se sont désendettés.

Dans le détail, la dette des administrations centrales a reculé de 1,2 milliard d’euros, celle des administrations locales de 2,7 milliards et celle de la sécurité sociale de 2,3 milliard.

Le budget d’austérité pour 2012 présenté mercredi fait du respect des engagements de réduction du déficit public de la France un objectif “intangible”.

Selon lui, le déficit public (Etat, collectivités locales, sécurité sociale) doit passer de 5,7% du PIB cette année à 4,5% l’an prochain puis 3%, le plafond fixé par les traités européens, en 2013. Le déficit refluera à 2% en 2014 et, pour la première fois, le gouvernement s’engage à le ramener à 1% en 2015.