
«Nous avons dit oui à la révolution, nous disons aujourd’hui Non à la crise économique chez nous », insiste Mme Mejri Leila Landoulsi, gérante d’Orsaf –et fille de M.Kamel Landoulsi- dans un édito du catalogue officiel.
La quatrième du SITAP se caractérise par l’absence de bon nombre d’exposants ayant pris part aux trois premières, car la plupart d’entre eux n’ont pas de projets à proposer à la vente. A l’inverse, on voit arriver d’autres qui sont présents pour la première fois. C’est le cas notamment de la STUSID. Cette ex-banque de développement devenue universelle en 2005, n’a pas pris part aux précédentes éditions parce qu’elle en était encore aux débuts du lancement de l’activité commerciale. Aujourd’hui, la STUSID «se considère prête » pour une manifestation comme le SITAP, c’est-à-dire dotée des outils de financements recherchés par les visiteurs du SITAP, explique le directeur de l’exploitation Jalel Azouz. Pour ce salon, la STUSID est «accompagnée » d’une des sociétés immobilières dans lesquelles elle détient une participation : la Société Immobilière Tuniso-Saoudienne (SITS), cotée en bourse depuis 2005.
Parmi les absents figurent justement plusieurs banques qui étaient des trois précédentes éditions. Cette année elles ne sont que cinq : outre la STUSID, Amen Bank, Arab Tunisian Bank, Banque Internationale Arabe de Tunisie, Tunisian Foreign Bank et l’inamovible Banque de l’Habitat.
En promoteur expérimenté, donc, avisé, M.Moncef Kooli, président directeur général de la société Essoukna (groupe Banque Nationale Agricole) ne se laisse pas démobiliser par la situation actuelle en Tunisie d’une façon générale et dans le secteur immobilier en particulier, et jette un regard confiant sur l’avenir. «Parce que le climat de confiance et l’Etat de droit vont se développer de plus en plus en Tunisie, les Tunisiens Résidents à l’Etranger seront plus nombreux à y investir, entre autre dans l’immobilier », analyse notre interlocuteur. Qui joignant le geste à la parole a déjà lancé trois nouveaux projets immobiliers et en lancera deux autres d’ici décembre 2011 –soit un investissement d’une vingtaine de millions de dinars et près de 250 logements –alors que certains de ses pairs «décrochent » momentanément. Le patron d’Essoukna est convaincu que «c’est dans de pareils moments qu’il faut investir ». Un exemple à méditer et à suivre.
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