
Cet essoufflement témoignerait du net recul du produit touristique de base du tourisme tunisien constitué par des séjours de moyenne gamme en bord de mer ; Mais aussi de la sensibilité de ce produit à la conjoncture extérieure notamment les événements du 11 septembre 2001 au USA et d’El ghériba en 2002 et la crise économique de la fin de la décennie.
Le constat d’essoufflement de la fréquentation de la destination Tunisie par les voyagistes, s’est accompagné d’un phénomène global qui a caractérisé l’évolution du comportement touristique ces dernières années. La réduction apparente de la durée de séjour.
Au cours de la période 1990-2000, la durée du séjour des non résidents est restée particulièrement stable entre 1993 et 2000, gravitant autour de 6 nuitées, soit environ une semaine. Elle a commencé à décroître à partir de 2000 pour se stabiliser sur un nouveau palier de 5 nuitées environ.
Cette modification des comportements correspond à la tendance observée sur l’ensemble des marchés européens en faveur de séjours plus courts et de vacances plus fractionnées, tout au long de l’année. Elle serait liée à une plus grande facilité de déplacement (baisse du coût de l’aérien, modification de la typologie et des motivations de voyage.



