
«Actuellement… la microélectronique est considérée en Tunisie comme un secteur générateur d’emplois, plutôt hautement qualifiés, et de richesse», a indiqué Ali Djebou, président fondateur de la société «BEBCOM», société de design analogique et radio fréquence. Selon lui, la Tunisie a besoin de développer ce secteur à travers, entre autres, la mise en place de filières d’enseignement en microélectronique et des microsystèmes au sein de toutes les structures universitaires spécialisées du pays.
De même, le responsable pense que la Tunisie souffre actuellement de l’insuffisance de cadres micro-électroniciens sur le marché de travail. Dans ce cas, il est nécessaire d’organiser des séminaires dispensés par des experts européens et tunisiens, tout en permettant à des personnes sélectionnées d’effectuer des stages en Europe, ajoute-t-il.
A notre question sur les enjeux pour la Tunisie en microélectronique et microsystèmes, M. Djebou a répondu que notre pays doit développer de nouvelles filières d’enseignement à même de permettre l’émergence d’un réseau national de recherche de haut niveau.


