En marge de la tenue du Salon international de la santé “MEDHEALTH“, du 25 au 27 novembre 2010, la Chambre de commerce et d’industrie de Sfax (CCIS) a signé avec son homologue guinéenne, la Chambre de commerce, d’industrie et de l’artisanat de Guinée (CCIAG) un accord de coopération portant sur plusieurs volets.
Par cet accord, les deux parties ont décidé de favoriser l’établissement des liens privilégiés entre les opérateurs de deux guinéens et tunisiens. Dans ce cadre, la CCIS et la CCIAG “s’engagent, conformément aux lois et règlements en vigueur dans leurs pays respectifs, à œuvrer au développement des relations commerciales, industrielles et techniques entre les entreprises des deux régions qu’elles représentent“. Ainsi, les deux chambres vont faciliter toute activité visant à promouvoir et à développer les échanges commerciaux, l’investissement et la coopération économique entre les entreprises.
Pour ce faire, les deux parties mettront en œuvre les mécanismes nécessaires pour informer et sensibiliser les milieux d’affaires en vue de promouvoir les projets de partenariat économique entre les entreprises. Elles vont également favoriser l’échange de missions économiques entre leurs deux régions, la recherche de partenaires et l’organisation de rendez-vous d’affaires pour les entreprises. Et c’est dans ce sens que lesdites chambres, “dans un cadre de réciprocité, conviennent d’échanger toute information relative à l’organisation de forums, séminaires, salons spécialisés, foires spécialisées et autres manifestations dans tous les domaines utiles au développement des relations bilatérales“.
Il faut noter, à ce titre, la volonté des responsables de la CCIAG d’impliquer la CCI de Sfax, en particulier, et les investisseurs tunisiens, en général, dans des projets de développement en Guinée, un pays où tout est à construire. Et le président de la CCIA de Guinée, Morlaye Diallo, s’est voulu rassurant quant aux risques éventuels pour le rapatriement des bénéfices des investisseurs étrangers. Ce qui est sûr, c’est qu’il offre aux entreprises tunisiennes d’importantes opportunités pour investir dans le pays. Maintenant à nos hommes d’affaires d’aller jauger le terrain. Car, le temps de la frilosité est révolu, l’heure est à l’audace… ; il faut aller chercher la croissance là où elle se trouve; et tout le monde en convient que l’Afrique subsaharienne constitue un gisement d’opportunités pour les entreprises qui osent. D’ailleurs, nos amis algériens, libyens et marocains réussissent bien dans cette partie du monde, alors pourquoi pas nous!
