Urbanisme : La Tunisie verdit ?

Mohamed Mehdi Mlika, président de la Commission nationale de la propreté et de l’esthétique de l’environnement (CNPEE), a annoncé le 20 septembre 2010 que 23 villes tunisiennes ont été labellisées «ville-jardin». Il s’agit de Kairouan, Tozeur, Sidi Bou Saïd, Tabarka, Tunis, Ariana, Hammamet, Monastir, Béja, Siliana, Djerba Houmet Souk, Sfax, La Goulette, Le Kef, Sousse, Nabeul et Kebili.

Lancé depuis 2006, ce label s’inscrit dans le projet présidentiel «ville de demain» afin de faire accéder les villes tunisiennes à un certain standard urbain intégrant notamment des critères de propreté, esthétisme, équipements (sportifs et loisirs), développement durable, scientifique et technologique, etc. L’étiquette ville-jardin est attribuée en fonction de la capacité des municipalités à évaluer et assurer le suivi de la mise en œuvre de 13 critères prédéfinis (ex : utilisation de l’énergie durable et du système du transport intelligent). Ce label peut évidemment être retiré en cas de défaillance.

Par ailleurs, M. Mlika a dressé le bilan du programme national de la propreté et de l’esthétique de l’environnement pour la période 2004-2010. 900 projets ont été menés sur 250 communes, 190 villages ou zones rurales et 260 actions de sensibilisation ont été conduites. Concrètement, ce programme a permis de lever 1,6 tonne de sable, d’aménager 240 mille m2 de trottoirs et 310 pistes, de créer 310 espaces verts, et de contribuer à la maintenance de 20 parcs urbains et à la collecte de 7.000 tonnes de déchets en plastique par an, selon la TAP. En termes d’impact social, ce programme a favorisé la création de 2.500 postes d’emploi grâce à l’encouragement de la création de nouvelles petites entreprises opérant dans les activités précitées.