Energie : Coup dur pour Desertec, l’Algérie ne serait plus intéressée

Le projet solaire
Desertec, qui vise à fournir 15% de l’électricité européenne
d’ici 2050 à partir, essentiellement, de centrales solaires thermodynamiques
situées au sud du Bassin méditerranéen, prend un coup de chaud. En effet, dans
son édition du 2 septembre 2010, le quotidien émirati The National rapporte que
l’Algérie a annoncé à ses partenaires «renoncer à tous ses engagements», et ce
depuis un mois.

Rappelons que fin juin à Alger, les ministres de l’Energie des trois pays du
Maghreb (Algérie, Maroc, Tunisie) s’étaient rassemblés, en présence de M.
Gunther Ottinger, commissaire européen à l’énergie. A cette occasion, le
ministre algérien déclarait déjà : «L’Algérie étudie l’offre germanique, non
sans dire que notre pays compte donner naissance à un projet plus important que
celui de Desertec. Les réserves de l’Algérie sur le projet européen concernent
la souveraineté sur ses installations, de propriété étrangère, qui seront
implantées sur le territoire algérien ainsi que la durée de réalisation du
projet qui est jugée longue».

Il semble donc que l’Algérie ait opté pour un autre projet dont nous ne savons
rien, en portant «un coup dur» à Desertec qui fêtait son premier anniversaire en
juillet… D’autant que, M. Paul Van Son, président du consortium, se dit
également préoccupé face à la baisse de soutien du gouvernement allemand pour le
projet.

Il faut également dire que l’Algérie, à la différence des autres pays concernés
par ce projet, dispose d’importantes réserves énergétiques ; et les questions
environnementales attendront.

Affaire à suivre