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| à Stockholm (Photo : Patrick Gueneau) |
[30/10/2009 12:21:45] ROCCA DI PAPA (AFP) Le directeur général du Fonds monétaire international (FMI), Dominique Strauss-Kahn, a salué vendredi le retour de la croissance aux Etats-Unis mais a prévenu qu’il ne fallait pas “crier victoire” car la crise ne sera finie que quand le chômage baissera.
“C’est une bonne nouvelle mais je ne pense pas que nous puissions crier victoire avant que le chômage baisse. Evidemment, nous devons nous réjouir de ces bonnes nouvelles mais il ne faut pas en tirer la conclusion que nous devons revenir au +business as usual+”, a-t-il déclaré au cours d’une conférence de presse tenue près de Rome à l’occasion d’un colloque sur le travail.
Selon le directeur général du FMI, “la crise ne sera finie que quand le chômage diminuera et cela prendra de longs mois. La croissance revient mais le décalage entre la reprise de la croissance et la baisse du chômage est compris entre dix et douze mois”.
“Les douze mois qui arrivent vont voir une hausse du chômage, je ne pense donc pas qu’on puisse dire que la crise est finie”, a-t-il poursuivi.
“Au contraire, nous devons absolument poursuivre avec (les politiques de) soutien” à l’économie, a-t-il ajouté.
Début octobre, M. Strauss-Kahn avait indiqué que les plans massifs de relance mis en place contre la crise économique devraient commencer à être retirés seulement deux ou trois mois avant le pic attendu du chômage.
Les Etats-Unis sont sortis pendant l’été de leur récession la plus longue depuis la crise des années 1930, mais leur économie est encore loin d’être totalement rétablie, malgré une croissance plus forte que prévu au troisième trimestre.
Selon les chiffres publiés jeudi par le département du Commerce à Washington, le Produit intérieur brut (PIB) de la première économie mondiale a progressé au troisième trimestre de 3,5% en rythme annuel.
Evoquant le système financier, M. Strauss-Kahn a également fait part de sa prudence.
“Je ne crois pas que nous aurons un écroulement des institutions financières dans les prochains mois mais il ne faut jamais dire jamais”, a-t-il dit.
