[29/10/2009 16:34:37] WASHINGTON (AFP)
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| à Washington (Photo : Karen Bleier) |
La Maison Blanche a salué jeudi comme une nouvelle “bienvenue” l’annonce que le PIB américain avait augmenté de 3,5% au troisième trimestre, mais a prévenu qu’il restait beaucoup à faire pour que l’économie se rétablisse pleinement et que le chômage diminue considérablement.
“Après quatre trimestres consécutifs de déclin, le retour à une croissance positive du PIB fournit le signe encourageant que l’économie américaine va dans la bonne direction”, a dit dans un communiqué Christina Romer, conseillère économique en chef du président Barack Obama.
“Cependant, cette nouvelle bienvenue n’est qu’une avancée, et le chemin est encore long jusqu’à un rétablissement économique complet”, a-t-elle dit.
Elle a fait valoir qu’une inversion des tendances du chômage était traditionnellement à la traîne de la reprise de l’activité économique.
“Il faudra que le PIB progresse de manière soutenue et robuste pour que le taux de chômage diminue de manière substantielle”, a-t-elle mis en garde.
Le produit intérieur brut de la première économie mondiale a progressé au troisième trimestre de 3,5% en rythme annuel par rapport au trimestre précédent, selon une estimation officielle publiée jeudi par le département du Commerce.
C’est la plus forte hausse du PIB depuis le troisième trimestre de 2007, et cela signifie que les Etats-Unis seraient sortis de la récession pendant l’été.
Cependant, le taux de chômage a atteint en septembre 9,8%, son plus haut niveau depuis juin 1983, selon des chiffres publiés début octobre par le département du Travail. Et selon une récente enquête de l’Association nationale des économistes d’entreprise américains (NABE), l’économie américaine ne retrouvera pas avant 2012 les emplois perdus pendant la récession.
Mme Romer a répété que réduire le chômage était la grande préoccupation de l’administration Obama.
Elle a néanmoins souligné les vertus du gigantesque plan de relance de 787 milliards de dollars promulgué par M. Obama en février, plan dont l’impact réel donne lieu à débat.
Selon les analyses des conseillers économiques de M. Obama et d’autres analyses publiques et privées, ce plan a contribué entre 3 à 4% à la croissance du PIB réel au troisième trimestre, a-t-elle dit. Sans lui, le PIB n’aurait augmenté que peu, voire pas du tout, a-t-elle ajouté.



