Des chercheurs de Lyon accueillent le premier iCub français, robot humanoïde

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ïde iCub à l’Inserm, à Bron, le 1er juillet 2009 (Photo : Fred Dufour)

[01/07/2009 15:41:53] BRON, Rhône (AFP) Le robot humanoïde iCub, aux capacités d’un enfant de trois ans et demi, a été présenté mercredi à l’Inserm de Bron (Rhône), premier centre de recherche français à accueillir ce robot d’un projet européen, en vue de lui apprendre notamment la coopération avec les humains.

“On va le rendre plus humain en développant chez lui le langage, la perception de son environnement, sa représentation dans l’espace et sa capacité d’interagir, de coopérer avec les êtres humains”, a déclaré lors de sa présentation Peter Ford Dominey, directeur de recherches au CNRS en charge du développement d’iCub.

Développé dans le cadre du projet européen RobotCub, cinq autres répliques d’iCub, qui coûte 300.000 euros pièce, sont déjà testées en Europe.

A Lyon, il est testé au RCL (Robot Cognition Laboratory) de l?Institut Cellule Souche et Cerveau, laboratoire de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) et de l’université Lyon 1 (Sciences).

Le robot, soutenu temporairement par un bras d’acier et relié à un ordinateur, possède une large panoplie de mouvements pour bouger sa tête, ses bras, ses mains et ses jambes. Il peut parler et échanger avec autrui, et ressentir le toucher grâce à ses capteurs sur le bout de ses doigts.

Des logiciels d’apprentissage lui sont quotidiennement programmés par une équipe d’une dizaine de chercheurs.

“Pour l’instant, il a +l’intelligence+ d’un enfant de 18 mois et nous espérons à terme atteindre celle d’un enfant de 48 mois”, a poursuivi M. Dominey avant de se livrer à un exercice pratique avec le robot.

A la demande du chercheur, le squelette de métal a soulevé avec des gestes très lents et minutieux une boîte de carton pour que son partenaire humain retire le jouet qui était en dessous.

“Dans un futur proche et dans le contexte d’une rééducation médicale par exemple, iCub pourrait avoir le rôle d’un aide-soignant”, a conclu le professeur Dominey.